La pneumonie, qui est causée par des bactéries, virus ou
champignons, est une infection pulmonaire grave et un
problème de santé publique majeur. Le microbiote des voies
respiratoires joue un rôle clé en stimulant le système
immunitaire et en protégeant contre les infections.
Carmen
Buchrieser et son équipe étudient la bactérie
Legionella
pneumophila, responsable de la légionellose, une infection
pulmonaire dont les cas sont en augmentation depuis 2017 en
Europe. Leurs recherches chez des patients atteints de
légionellose montrent que des interventions cliniques telles
que la ventilation mécanique ou le type d'antibiotique
influencent l'équilibre du microbiote pulmonaire. Une quantité
élevée de micro-organismes dans ce microbiote pourrait
être un biomarqueur pour les infections secondaires et/ou
les co-infections, et la surveillance de cet équilibre pourrait devenir un indicateur de
la gravité des maladies pulmonaires.